Troubles neurologiques
* Troubles extra-pyramidaux
Certains médicaments peuvent donner des troubles ressemblant à un syndrome parkinsonien : hypertonie musculaire, rareté ds mouvement (akinésie), tremblements. Il peut y avoir également une incapacité à rester assis ou allongé, avec une envie irrépressible de marcher ou de piétiner (akathisie).
Il s’agit des neuroleptiques (le Léponex (Clozapine), l’Abilify (Aripiprazole), le Solian (Amisulpride) en donnent moins que la plupart des neuroleptiques), mais aussi de certains antidépresseurs (notamment le Déroxat (Paroxétine)) et du Valproate. Il est important d’essayer de ne pas associer plusieurs médicaments ayant cet effet secondaire possible.
Cet effet est habituellement régressif à l’arrêt du traitement mais le temps nécessaire pour revenir à la normale peut prendre plusieurs semaines ou plusieurs mois (parfois six mois ou plus).
Cet effet peut être corrigé par des médicaments antiparkinsoniens anticholinergiques (« correcteurs »), ce qui peut être une solution si l’on ne peut changer de traitement ou diminuer les doses.
* Dyskinésies tardives
Dans de rares cas, certains neuroleptiques peuvent provoquer des mouvements involontaires répétitifs de la langue, des lèvres, des paupières, appelés « dyskinésies tardives ». Elles surviennent au moins un mois après le début du traitement, souvent des mois après. Elles apparaissent souvent au moment de la diminution des doses ou après l’arrêt du traitement. Pour espérer une réversibilité des troubles, il faut attendre plusieurs mois ou plusieurs années.
Les dyskinésies tardives semblent favorisées par l’association sur de longues périodes de neuroleptiques et de correcteurs anticholinergiques.